En décembre 2024, l'équipe du programme de dépistage du risque de diabète de type 1 dans la population canadienne (DépisterCan DT1) s'est jointe au Cercle des patients autochtones d’Action contre le diabète Canada à Winnipeg pour un exercice P.A.T.H.™ visant à façonner le projet de recherche dirigé par la population indigène.
Le 5 février 2025

Les membres du Cercle des patients autochtones, Jon McGavock et Sasha Delorme, lors de la réunion d'exercice P.A.T.H.™ en décembre 2024.
Au début du mois de décembre 2024, les membres du projet de DépisterCan DT1 « Recherche autodéterminée sur le dépistage du DT1 chez les populations indigènes », Jon McGavock et Sasha Delorme, ont rencontré le Cercle des patients autochtones d’Action contre le diabète Canada pour un exercice P.A.T.H.™ à Winnipeg, au Manitoba. La journée a commencé par la présentation qui expliquait les idées principales du projet sur le diabète de type 1 (DT1) mené par les indigènes. Le groupe s'est réuni en cercle, utilisant les diapositives pour guider une conversation ouverte où chacun a partagé ses pensées et ses réflexions, tandis qu'une animatrice notait les points clés de la discussion.
L'un des principaux résultats de cette réunion a été la création d'un Accord Sacré du Cercle des patients autochtones, un protocole de partenariat (règles et lignes directrices) qui explique le rôle des idées et des valeurs indigènes dans ce projet de recherche sur le DT1, afin d'établir des relations plus solides pour travailler ensemble à l'avenir.

Sasha Delorme et le Cercle des patients autochtones lors de la réunion d'exercice P.A.T.H.™.
Voici certains des points clés de l'Accord Sacré :
- Parler avec respect, empathie et gentillesse, en particulier lorsqu'il s'agit de faire face aux difficultés et aux ambiguïtés liées au diabète.
- Utiliser et soutenir les médecines traditionnelles, la guérison par la terre, la purification, les prières et les conseils des aînés dans leurs pratiques.
- Reconnaître et respecter leurs racines, leur identité et les peuples qu'ils représentent dans toutes leurs interactions.
L'équipe a également effectué une analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des risques (« SWOT ») afin de planifier la manière de mener à bien le projet dirigé par les indigènes. Cet exercice les a aidés à déterminer les forces qu'ils pouvaient utiliser, les faiblesses qu'ils devaient corriger, les opportunités de croissance et les risques qui pouvaient les ralentir. Les informations tirées de l'analyse ont permis de fixer des objectifs clairs pour le projet. L'objectif principal de l'exercice « SWOT » était de créer un plan solide pour le projet, avec des objectifs et des stratégies spécifiques pour aider à guider l'équipe et assurer la réussite du projet.
Voici un aperçu du parcours qu'ils prévoient de suivre :

La feuille de route du projet de recherche indigène décrit quatre phases clés, chacune comportant des priorités et des mesures spécifiques pour l'équipe de DépisterCan DT1 et le Cercle des patients autochtones. Les échéances proposées peuvent être modifiées en fonction des décisions des équipes concernées.
L'équipe de DépisterCan DT1 et le Cercle des patients autochtones sont ravis de travailler ensemble, dans le but d'atteindre leurs objectifs communs et d'inclure les perspectives indigènes dans la conception du programme pilote (test) de dépistage du DT1 de DépisterCan DT1. Veuillez cliquer ici pour consulter l'intégralité de l'Accord Sacré du Cercle des patients autochtones et rapport d'analyse « SWOT ».
Pour en savoir plus sur nos efforts de recherche, veuillez consulter la page « Notre Recherche ».
La réunion d'exercice P.A.T.H.™ s'est tenue à Winnipeg, au Manitoba.
La ville de Winnipeg, au Manitoba, est située sur le territoire ancestral des Anishinaabe, des Cree, des Oji-Cree, des Dakota et des Dene, ainsi que sur la terre natale de la nation métisse. Nous reconnaissons les conséquences historiques et actuelles de la colonisation sur les communautés indigènes et nous nous engageons à œuvrer à la réconciliation et à favoriser des relations respectueuses avec les Premières nations, les Métis et les Inuits de cette région.